Une vidéo sur la ville écologique

Une vidéo sur la ville écologique

Nous avons découvert une vidéo de la société Storebrand, une entreprise norvégienne, qui propose des solutions d’épargnes et d’assurances en n’investissant que dans des fonds et des entreprises respectueux de l’environnement : « A ce jour, nous avons exclu environ 172 entreprises et 30 pays de nos investissements. Nous avons également une exigence pour les fonds de tiers qui ne doivent pas investir dans des entreprises dont l’activité principale est de nature à porter préjudice à la vie et à la santé ». Vous êtes prévenus !

Leur vidéo nous demande dans quel environnement urbain nous voulons prendre notre retraite en brossant deux portraits juxtaposés de l’année 2045, selon que nous adoptons un mode de vie respectueux de l’environnement ou que nous continuons à notre rythme actuel. Il suffit de déplacer la ligne verticale de la vidéo vers la droite ou vers la gauche pour nous faire une idée de ce que le futur peut nous réserver en fonction de nos choix d’aujourd’hui.

Dans la première scène déjà, nous voyons que, dans la ville écologique, on a remplacé les routes par de la verdure. Or, comme nous l’avions noté dans notre article Smart-City : gestion de l’électricité, les villes consomment 75 % de l’énergie produite et sont à l’origine de 80 % des émissions de CO2, et 2/3 de la population mondiale, soit près de 7 milliards d’individus, vivra dans les zones urbaines à l’horizon 2050 (source : ONU). C’est pourquoi, une bonne gestion des ressources, telles que l‘eau ou l’électricité, sont primordiales pour le confort de tous et une vie communautaire harmonieuse.

C’est l’un des points défendu par Jeremy Rifkin dans son livre «La troisième révolution industrielle» dans lequel il décrit les 5 piliers pour (re)construire une économie durable :
• Le développement des énergies renouvelables à grande échelle ;
• La généralisation des énergies renouvelables à l’échelle de chaque bâtiment ;
• Le déploiement des technologies de stockage d’énergie ;
• L’utilisation d’Internet pour transformer le réseau électrique en un réseau de distribution intelligent ;
• L’émergence d’une flotte de véhicules électriques connectés et partagés.

La ville connectée participera pleinement au développement de ce futur qui paraît utopique mais qui n’en est pas moins nécessaire à notre survie, pour ne pas dire vital. L’émergence de l’internet des objets (extension d’Internet à des choses et lieux connectés) permettra l’échange d’informations entre toutes sortes de d’objets comme une centrale électrique capable de « sentir » la consommation de la ville, une voiture qui optimise son trajet en fonction la demande des usagers, une place de parc signalant sa disponibilité ou une machine à laver qui ne se met en marche que lors des périodes de basse consommation en eau ou en énergie.

La ville connectée jouera ainsi un rôle primordial dans la préservation de notre environnement en rendant possible l’optimisation et la rationalisation de notre consommation énergétique et une nette diminution de notre impact sur notre environnement, ce qu’illustrent parfaitement les derniers plans de la vidéo ou ceux sur l’agriculture.

Nous vous laissons le soin de regarder par vous-même.