Citiz’n, espace de coworking au service de la Smart city

Plus qu’un espace de coworking, Citiz’n symbolise la poursuite d’une mission : celle de soutenir et de promouvoir des projets orientés Smart city. Evocateur de nombreuses dimensions socioéconomiques, ce concept suscite souvent perplexité et interrogations. Décryptage d’un enjeu aux mille défis.

Smart city vous dites ?

Si leur origine demeure floue, les termes « Smart city » ou « ville intelligente » résonnent toutefois dans nos oreilles depuis déjà près d’une décennie. Et pour cause, ces notions évoquent l’un des nombreux enjeux majeurs auxquels notre société fait actuellement face.

Au croisement de questions d’ordre économique, social et environnemental, la ville intelligente incarne une métropole se nourrissant des technologies de l’information et de la communication (TIC) afin d’optimiser la qualité des services urbains. Moyennant des investissements humains, sociaux, énergétiques et matériels, la Smart city parvient à implémenter une gestion durable et automatisée de diverses infrastructures de la ville, grâce à une utilisation efficiente et intégrée des TIC.

Loin de s’arrêter là, la ville intelligente optimise sa consommation de ressources naturelles, réduisant ainsi sa dépendance aux énergies non renouvelables. Outre une baisse des coûts, son fonctionnement lui permet d’agir dans le respect de l’environnement en diminuant sensiblement la taille de son empreinte écologique. Mais surtout, la Smart city a pour avantage considérable d’améliorer les conditions de ses habitants, qui en tirent une meilleure qualité de vie.

La ville intelligente : une évolution nécessaire ?

Résolument tournée vers le futur, la Smart city demeure néanmoins un véritable défi environnemental et technologique. Si près de la moitié de la population mondiale vit actuellement en agglomération, 2.5 milliards de personnes sont attendues en zones urbaines d’ici 2050. Une estimation qui justifie le développement de la ville intelligente, en raison de la hausse des rejets de pollution et des coûts énergétiques.

Sans compter les questions financières ainsi que les nombreux acteurs engagés dans le projet, dont une grande majorité est encore réticente face à l’idée de mettre à disposition des données qui constituent la matière grise de la Smart city. Peur d’une perte de contrôle, question de concurrence… Les raisons de l’éternelle privatisation de ces big datas affluent, laissant la ville intelligente au point mort.

Dans ce contexte, les métropoles tentent de s’adapter tant bien que mal. Si certaines villes cherchent avant tout à réduire l’impact carbone en se tournant vers les énergies renouvelables (installation d’éoliennes ou de cellules photovoltaïques sur les toits), d’autres se muent peu à peu en de véritables laboratoires Smart city. Tel est le cas de Lyon Confluences et de son efficience énergétique, ou encore de Toulouse et de son schéma directeur Smart city de 500 millions d’euros, répartis sur 15 chantiers. Tant d’initiatives portées sur l’innovation qui sont à l’image des projets auxquels Citiz’n souhaite prendre part, soutenir et promouvoir.